Foire Aux Questions

– La personne âgée reçoit-elle un loyer de la personne hébergée ?
Non, elle perçoit une somme pouvant aller jusqu’à 150 euros correspondant aux frais d’eau, de gaz, d’électricité qu’occasionnera la personne accueillie.

– Doit-elle déclarer cette situation aux impôts ?
Non, car nous sommes en dessous du seuil de 150 euros/mois.

– Lorsque la personne hébergée travaille, doit-elle mentionner son logement chez la personne âgée ?
Non, son foyer fiscal reste son domicile originel ou celui de ses parents. Elle peut aussi se faire domicilier au CCAS de la commune où réside son hébergeur. Si au moment de la déclaration d’impôt elle mentionne son hébergement, cela pourrait avoir des conséquences au niveau de la taxe d’habitation.

– L’hébergeur doit-il nourrir l’hébergé ?
Absolument pas. Chacun reste autonome pour la nourriture. Une partie du réfrigérateur est réservée à l’hébergé. Les deux membres du binôme peuvent faire leurs courses ensemble, dîner ensemble mais ce n’est pas une obligation, tout se passe de gré à gré.

– L’hébergé est-il tenu de rester tous les soirs de la semaine, week-ends compris ?
Non. Rappelons-le, l’hébergé n’est pas un salarié !!!

Un hébergé a le droit de sortir ! Il rentre aussi dans sa famille le week-end, il prend des vacances, il a des déplacements personnels ou professionnels et il peut avoir des périodes de stage. Tout s’anticipe. Toute absence est prévue, en général, et signalée à l’hébergeur, son entourage si nécessaire et à l’association qui assure le suivi.

– En cas d’hospitalisation, la personne hébergée reste-t-elle au domicile de l’hébergeur ?
Oui. La question se pose en cas d’hospitalisation prolongée dépassant 3 mois. Dans ce cas, l’association, les enfants du senior et la personne hébergée trouvent un terrain d’entente de manière à ce que cette dernière ne se retrouve pas à la rue de manière brutale.

– En cas de décès du senior, que fait-on ?
Il y a deux cas de figure.

– La famille du senior laisse deux mois à l’association et à la personne hébergée pour trouver une solution.

– l’hébergée continue à vivre au domicile de la personne décédée jusqu’à la fin de la convention (ou de son année de formation si c’est un étudiant).

– Si le binôme ne fonctionne pas, que se passe-t-il ?
Il y a une médiation de la part de l’association Maillâges. Et au terme de cette médiation, lorsque les solutions envisagées ont été « épuisées », il est mis un terme à la cohabitation, avec un préavis de un mois, le temps de trouver une solution de repli.

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